Collectif Alexandre Marius Jacob

Anarchisme à Amiens

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« Pourquoi j’ai cambriolé »

Alexandre Marius Jacob.
Germinal, le 19 mars 1905

Messieurs,

Vous savez maintenant qui je suis : un révolté vivant du produit des cambriolages. De plus j’ai incendié plusieurs hôtels et défendu ma liberté contre l’agression d’agents du pouvoir. J’ai mis à nu toute mon existence de lutte ; je la soumets comme un problème à vos intelligences. Ne reconnaissant à personne le droit de me juger, je n’implore ni pardon, ni indulgence. Je ne sollicite pas ceux que je hais et méprise. Vous êtes les plus forts ! Disposez de moi comme vous l’entendrez, envoyez-moi au bagne ou à l’échafaud, peu m’importe ! Mais avant de nous séparer, laissez-moi vous dire un dernier mot. Continuer la lecture

Cher patron de Fakir (aussi patron de Merci Patron)

Cet article a été relayé par plusieurs médias, nous en partageons l’analyse.

« Cher patron de Fakir (aussi patron de Merci Patron),

Pardonnez notre hardiesse, mais il est temps que nous parlions. On ne se connait pas mais nous avons eu maintes fois l’occasion de nous croiser lors de rassemblement sur Amiens. Permettez-nous donc de vous tutoyer, es-tu d’accord ? Nous sommes notamment venu.e.s ce fameux 12 mars où, à la suite de la sortie de ton film Merci Patron, nous nous réunissions pour faire enfin peur à nos dirigeant.e.s. Sache, cher François, que nous en avons marre d’être les bonnes betteraves de la farce ! Continuer la lecture

Permanence – décembre

Samedi 3 décembre de 12h00 à 13h00, le groupe Alexandre Marius Jacob tient une permanence.
Nous contacter pour tout renseignement.

Amiens : lourdes peines contre les manifestants

« Accusés d’avoir brûlé des pneus devant la gare et d’avoir paralysé le trafic pendant une heure le 26 mai dernier, cinq manifestants amiénois passaient devant le tribunal ce mardi. Ils sont lourdement condamnés. L’un se voit confirmer un mois de prison ferme (déjà effectué). Les quatre autres se partagent entre deux et six mois de prison avec sursis. Et ils se voient infliger une amende collective de 87 000 euros pour indemniser la SNCF, Amiens Métropole et l’hôtel Carlton qui se trouve face à la gare.

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Communiqué de soutien – Maison Cozette

Le 1er octobre, la Maison Cozette à Amiens a ré-ouvert ses portes restées trop longtemps closes. La grande bâtisse du XVIIIème siècle a été laissée à l’abandon par la Mairie depuis de nombreuses années.
Compte-tenu des politiques anti-sociales des municipalités successives, le collectif La Brèche a pris l’initiative de réhabiliter les locaux et d’en faire un espace d’accueil, de rencontres et d’échange libre et fécond, avec la volonté de redonner un lieu de vie politique et culturel aux amiénois.

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