Collectif Alexandre Marius Jacob

Anarchisme à Amiens

Catégorie : Actualités du collectif (page 8 sur 13)

Rassemblement de soutien aux femmes espagnoles, le 18 janvier 2014, à 15h00, Place Gambetta à Amiens

Le Collectif Départemental pour les Droits des Femmes de la Somme organise un rassemblement de soutien aux femmes espagnoles pour le droit à l’avortement, le samedi 18 janvier 2014, à 15h00, Place Gambetta à Amiens.

Ici comme ailleurs, la défense des droits des femmes nous concerne toutes et tous !

Projection du documentaire « Mains brunes sur la ville », vendredi 15 novembre 2013 à 20h00, à l’espace Dewailly

Le collectif amiénois de vigilance antifasciste organise la projection du documentaire Mains brunes sur la ville, le vendredi 15 novembre 2013, à 20h00, à l’espace Dewailly. Un débat public aura lieu après le film. Cette séance est une introduction à une seconde soirée prévue le 31 janvier 2014 et qui sera consacrée au décryptage du programme du Front National.

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Catéchisme élémentaire

Écrivains, correcteurs, éditeurs, libraires, lecteurs… camarades, amis, amants, parents, enfants, enseignants… républicains, monarchistes, fascistes, communistes, anarchistes, syndicalistes, ouvriers, patrons : ce sont les relations d’interdépendance entre les individus qui établissent la société. Son étiolement résulte du déséquilibre dans ces rapports, par le maintien de hiérarchies.
En fonction des objectifs que se donnent les groupes humains, le principe de subordination y est inégalement questionné voire admis comme allant de soi.
Certains groupes se revendiquant libertaires estiment pouvoir faire l’économie de réflexions collectives quant à leur manière de fonctionner au nom de la « souplesse », du « besoin de réactivité »… Continuer la lecture

L’anti-fascisme : une distraction petite-bourgeoise ?

Au début de l’été 2013 s’est constitué à Amiens un collectif de vigilance anti-fasciste, auquel participe le groupe Alexandre Marius Jacob.
Il n’est pas rare d’entendre des militants d’extrême-gauche et des libertaires affirmer que la lutte contre les fascismes est annexe, voire qu’elle correspond à un phénomène de mode quand elle n’est pas purement et simplement un « divertissement pour petits bourgeois en mal d’aventures ».
Il ne s’agit pas ici de donner une définition du fascisme – les théories sur le sujet sont nombreuses -, ni d’en énumérer les variantes, mais de rappeler quelques points. Continuer la lecture

Le Groupe Marius Jacob quitte le Collectif Libertaire Amiénois

Amiens, le 11 Septembre 2013

Le groupe Alexandre Marius Jacob de la Fédération Anarchiste d’Amiens quitte le Collectif Libertaire Amiénois, constitué du syndicat de la CNT-AIT d’Amiens, du groupe Marius Jacob et d’individuels.

Ce départ répond à un coup de force. Il y a peu, quelques « copains » du Collectif, principalement de la CNT-AIT, ont décidé d’annuler une réunion, prévue collectivement de longue date, sans consultation préalable des autres militants et en mentant, prétextant l’impossibilité de réserver une salle. Ces personnes avaient prévu à la place de se rendre à un débat sur le nucléaire à Lille, en décrétant la suppression pure et simple de ce rendez-vous mensuel.
Outre les publications récurrentes de tracts signés du Collectif sans consensus préalable, cet acte autoritaire n’est pas accidentel : le dernier remonte à mai 2013, lorsque ces « libertaires parmi les libertaires » ont entamé les démarches nécessaires pour que le Collectif Libertaire Amiénois participe à la Foire à l’Autogestion de Montreuil, sans en informer qui que ce soit en interne.

Rien de nouveau du côté des méthodes. En effet, celles-ci avaient déjà amené les copains et copines à l’initiative de ce petit regroupement affinitaire à le quitter. Et elles sont connues publiquement : lors de différentes entrevues et prises de contacts locales, les camarades rencontrés ont clairement stipulé leurs refus catégoriques de travailler avec ces mêmes membres du Collectif.

Ce retrait s’explique aussi par la nécessité de mener d’autres réflexions et luttes (anti-sexisme, anti-fascismes, anti-capitalisme…), au moins aussi importantes que celle contre « La Technologie », décrétée seule « valable » par ces individus au sein du Collectif.
Si le besoin d’une critique des technologies est évident, le groupe Marius Jacob refuse définitivement qu’elle se fasse en usant de discours qui mélangent ressentiments et divagations réactionnaires, et en promouvant des thèses ouvertement sexistes et teintées d’essentialisme (dont une des principales sources d’inspiration est La Société industrielle et son avenir de Théodore Kaczynski).

Le fossé idéologique et pratique est incomblable. Le groupe Alexandre Marius Jacob se désolidarise donc de ces quelques personnes en quittant le Collectif Libertaire Amiénois.

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